Le fardeau de la santé au Burundi avec principalement le VIH et le SIDA, la tuberculose, le paludisme, les maladies carentielles, les maladies non transmissibles, auxquelles s’ajoute la pandémie de COVID 19, constitue une préoccupation du gouvernement et des acteurs de développement
L’insécurité sanitaire au Burundi frappe durement les populations marginalisées et celles victimes des crises sécuritaires et des catastrophes naturelles. Cette situation est accentuée par l'accès limité aux services de soins et les déterminants sociaux de la santé comme une eau potable et une hygiène adéquate; une nourriture saine et une nutrition adéquate; de saines conditions environnementales, de logement et de travail.
La promotion du droit à la santé se rapporte à une éducation et des informations relatives aux risques sanitaires, aux services disponibles comme la santé sexuelle et reproductive, soins spécialisés pour les enfants et les femmes, aux équipements sanitaires qui répondent aux besoins spécifiques des communautés.
Le ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA coordonne les services de santé, assure la régulation des structures prestataires ainsi que la qualité des soins, mobilise les ressources humaines, matérielles et financières. Beaucoup d’autres prestataires du secteur public comme du secteur privé dont les organisations de la société civile, les prestataires de soins privés, les structures communautaires interviennent à différents niveaux.
ACORD Burundi contribue à la promotion et à la mise en œuvre des politiques et programmes nationaux sur la santé, à l'amélioration des déterminants de santé des personnes vulnérables aux risques sanitaires ainsi que leur accès au traitement des problèmes de santé en vue de la sauvegarde du capital humain.
ACORD facilite l’intégration du droit à la santé au sein de ses programmes, ceux des partenaires et des organisations communautaires.