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Les communautés étaient, jadis, considérées comme des bénéficiaires passifs ou fournisseur de main d’œuvre. Aujourd'hui l'implication des communautés dans l’analyse de leurs problèmes, la définition des réponses, la gestion, le contrôle et l'audit social des projets contribue à l’adhésion, l’attachement, à l'appropriation et à la responsabilisation locale et/ou  nationale.

La structuration communautaire, le renforcement de capacités et l'accompagnement sont des actions stratégiques de transformation des communautés en véritables acteurs de développement durable. Les comités de développement communautaires mis en place constituent ainsi un outil de décentralisation et de bonne gouvernance locale.

Malgré les progrès significatifs en la matière, il reste beaucoup à faire pour arriver à une appropriation durable et influence des décisions.

ACORD BURUNDI contribue ainsi à la promotion et la mise en œuvre des politiques et programmes nationaux de nature à accroître l’espace de participation citoyenne dans la gouvernance locale et le développement communautaire: en améliorant leurs capacités sur le leadership transformationnel et la bonne gouvernance; entrepreneuriales et l’inclusion  financière des producteurs agricoles, femmes et jeunes; en renforçant, professionnalisant et autonomisant les organisations de producteurs pour la durabilité des actions; en développant les filières agricoles et animales  en faveur de l’amélioration et la diversification des productions et des revenus. 

 

L’Agriculture constitue un enjeu de taille au niveau du continent africain et les chefs d’Etats ont approuvé un accord politique sur l’agriculture-PDDAA s’engageant à prévoir un budget de 10% et associer la société civile et le secteur privé comme parties prenantes. Le PDDAA vise à éliminer les obstacles et à soutenir des politiques et des programmes viables et novateurs pour le développement de l'agriculture africaine encourageant un processus panafricain de remettre l'agriculture au centre de l'agenda des États africains. Les pays ont matérialisé la mise en oeuvre de telles politiques panafricaines à travers les PNIA que le Burundi lui-même a mis en place depuis 2009.

L’insécurité alimentaire et l'insuffisance des moyens d'existence restent des préoccupations majeures pour le Burundi dans la mesure où il y a encore des burundais qui ont un accès limité à une nourriture suffisante et aux services sociaux de base. La situation est aggravée par un faible accès aux facteurs de production, la faible productivité des terres, la croissance démographique supérieure à la croissance économique ainsi que la flambée des prix des produits de première nécessité. Des contraintes structurelles et conjoncturelles limitent la rentabilité des investissements agricoles.

Elles peuvent être regroupées en cinq catégories[1]: (i) les contraintes agronomiques, (ii) les problèmes climatiques et environnementaux, (iii) les problèmes technologiques, (iv) les problèmes socio-économiques et, (v) les problèmes institutionnels.

Un potentiel considérable existe en terme de réseau hydrographique très dense, l'existence des superficies importantes des marais exploitables en toutes saisons, la valorisation agricole à travers le développement des filières.

Pour atteindre une croissance de 6% par an préconisé par le PND du Burundi, le secteur agricole doit se focaliser sur: (i) Un recours intégral aux bonnes pratiques de protection des ressources en terres et en eaux ; (ii) Un recours généralisé aux meilleures pratiques de gestion de l’exploitation agricole; (iii) Un recours plus important aux intrants; (iv) Une utilisation accrue des ressources en eau pour la production agricole; et (v) Une mise en oeuvre de l'approche filière; (vi) La résolution des problèmes fonciers; (vii) Le développement des systèmes adaptés de financement du secteur agricole et rural.

Les organisations de la société civile dont ACORD BURUNDI se concentrent sur l’analyse et le suivi de la mise en œuvre du PDDAA, la réalisation d'un plaidoyer centré sur les producteurs, la création des richesses partagées et soucieuse d’une croissance inclusive.

ACORD BURUNDI renforce les capacités de son équipe à comprendre davantage les politiques agricoles, à fournir des services aux bénéficiaires et à promouvoir un environnement propice à l'investissement agricole durable. Il collabore avec les autres organisations de la société civile pour faire des analyses critiques et constructives du secteur agricole en vue de proposer des améliorations aux prochains SAN et PNIA.

ACORD BURUNDI contribue à la promotion et à la mise en œuvre des politiques et programmes nationaux notamment ceux sur l’investissement agricole, le foncier, l’environnement et l’adaptation aux changements climatiques.

Pour cela, ACORD BURUNDI appuie les producteurs agricoles, femmes et jeunes à accéder aux conditions politiques, techniques et financières favorables à la sécurité alimentaire, économique et environnementale.

ACORD BURUNDI les accompagne en outre dans le développement des systèmes durables de production agroécologique; dans la production des aliments riches en micronutriments essentiels et des pratiques adéquates en matière de récolte, de collecte, de stockage, de cuisine et d’alimentation équilibrée; dans la protection du patrimoine foncier et de l’environnement ainsi que l’adaptation aux changements climatiques.

En outre, ACORD BURUNDI impliquera davantage les populations burundaises dans la Communication, Lobby, plaidoyer, apprentissage et échange d’expérience en faveur d’un environnement favorable à la souveraineté alimentaire et à la génération des revenus.

[1] Source : Burundi, Programme national d’investissement agricole (PNIA) 2016-2020.

Dès l’accession à son indépendance en 1962, le Burundi est entré dans un cycle de violence d’un conflit politique avec des manifestations ethniques. Depuis l’obtention et la mise en œuvre du règlement de ce conflit inter-burundais par la signature des accords de paix et de réconciliation d’Arusha (2000), le pays poursuit son programme de consolidation de la paix. Des réformes aussi bien institutionnelles que sectorielles sont engagées. Les mécanismes de justice transitionnelle prévus par l’accord sont également à l’œuvre en faveur de la réconciliation nationale, notamment la commission vérité et réconciliation, la commission Nationale des terres et autres biens et l’institution de l’Ombudsman. Avec les élections générales de 2020 et la formation d'un nouveau gouvernement selon la constitution adoptée par référendum en 2018, le Burundi entre dans une nouvelle phase de développement, dans un contexte des frustrations silencieuses des partisans de l’opposition qui s’attendaient à participer aux institutions  gouvernementales. Le mouvement de retour des réfugiés s’intensifie, au moment où  les déplacés internes ne sont pas encore tous retournés sur leurs collines d’origine; les deux catégories de personnes nécessitant plus d’accompagnement pour leur réinsertion socio-économique.

L’analyse situationnelle montre des défis, besoins et opportunités à la consolidation de la paix et le développement au niveau local et national sur les (i) dynamiques politiques, (ii) sécurité humaine et accès à la justice, (iii) dynamiques socio-économiques, (iv) problématiques foncières, dynamiques sociodémographiques et environnementales, et (v) cohésion sociale et héritage du passé.

Il convient d'envisager une stratégie nationale de prévention et de transformation des conflits en vue de mobiliser l’ensemble des acteurs de la vie nationale dans un processus de transformation culturel, relationnel et structurel de long terme, propice à mettre fin à différents conflits, y compris les conflits politiques, les conflits fonciers, les violences basées sur le genre et autres.

Dans les mécanismes de gestion des conflits au Burundi, la participation des  femmes et des jeunes dans leur diversité reste un défi majeur. Ces deux catégories de population majoritaire possèdent des potentialités à valoriser en faveur d’une paix durable. 

ACORD BURUNDI contribue à la promotion et la mise en œuvre des  résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) des Nations Unies  sur les  femmes et jeunes et la paix; les politiques et programmes nationaux sur le genre et  la jeunesse, le plan prioritaire de consolidation de la paix et la charte de l’unité nationale. Pour cela, ACORD BURUNDI engage les leaders communautaires, les autorités locales et les membres des communautés à adopter la culture du dialogue et la participation des femmes et des jeunes dans la transformation des conflits et consolidation de la paix, en (i) renforçant les capacités des partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux sur la transformation de conflit et le principe basé sur les droits permettant l’élaboration et la mise en œuvre des programmes sensibles au conflit, la redevabilité de leurs actions et une culture de la paix; (ii) en renforçant les capacités des décideurs locaux, des jeunes et des femmes sur la compréhension et résolution du conflit permettant la gestion pacifique des conflits pour un meilleur vivre ensemble dans les communautés; (iii) en  promouvant des actions de sensibilisation, de plaidoyer et de médiation des conflits et de monitoring de la paix par les femmes et les jeunes.  (iv) en engageant les décideurs locaux, les jeunes et les femmes  à la création d’un environnement  de participation citoyenne et de paix durable.

 

 

Le fardeau de la santé au Burundi avec principalement le VIH et le SIDA, la tuberculose, le paludisme, les maladies carentielles, les maladies non transmissibles, auxquelles s’ajoute la pandémie de COVID 19, constitue une préoccupation du gouvernement et des acteurs de développement 

L’insécurité sanitaire au Burundi frappe durement les populations marginalisées et celles victimes des crises sécuritaires et des catastrophes naturelles. Cette situation est accentuée par l'accès limité aux services de soins et les déterminants sociaux de la santé comme une eau potable et une hygiène adéquate; une nourriture saine et une nutrition adéquate; de saines conditions environnementales, de logement et de travail. 

La promotion du droit à la santé se rapporte à une éducation et des informations relatives aux risques sanitaires, aux services disponibles comme la santé sexuelle et reproductive, soins spécialisés pour les enfants et les femmes, aux équipements sanitaires qui répondent aux besoins spécifiques des communautés.

Le ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA coordonne les services de santé, assure la régulation des structures prestataires ainsi que la qualité des soins, mobilise les ressources humaines, matérielles et financières. Beaucoup d’autres prestataires du secteur public comme du secteur privé dont les organisations de la société civile, les prestataires de soins privés, les structures communautaires interviennent à différents niveaux.

ACORD BURUNDI contribue à la promotion et à la mise en œuvre des politiques et programmes nationaux sur la santé, à l'amélioration des déterminants de  santé des  personnes vulnérables aux risques sanitaires ainsi que leur accès au traitement des problèmes de santé en vue de la sauvegarde du capital humain.

ACORD BURUNDI facilite l’intégration du droit à la santé au sein de ses programmes, ceux des partenaires et des organisations communautaires.

 

La question d’inégalités de genre reste d’actualité comme une préoccupation essentielle en matière de lutte contre la pauvreté dans le monde. Les Objectifs de développement durable ont défini un objectif spécifique genre tout en consignant le genre comme transversal dans tous les autres objectifs. Le principe de ‘ne laisser personne derrière’ a été déclaré comme mot d’ordre à tous les intervenants et les femmes  et les jeunes font partie de ces personnes qui risquent d’être oubliées.

Le gouvernement du Burundi a formulé de manière participative une politique nationale genre et évoque le rôle des associations de la société civile comme pertinent avec des limitations de moyens pour une intervention soutenue et continue. La Politique vise à corriger les inégalités dans les domaines de la culture et des traditions, la sécurité et la mobilisation pour la paix, la pauvreté, l’emploi, l’agriculture, la santé, l’éducation et la formation, l’égalité des droits, les violences contre elles, la prise des décisions, l’information et la communication.

ACORD BURUNDI dispose d’un avantage comparatif d’être une organisation œuvrant sur d’autres thématiques à la source des problèmes d'équité genre comme la sécurité alimentaire et la sécurisation foncière, les violences basées sur le genre, l'accès aux services sociaux de base, la participation et la consolidation de la paix. La capacité de ACORD BURUNDI à lier les problèmes/solutions locaux aux perspectives nationales et régionales constitue une niche à préserver et promouvoir dans les choix de programmation.

ACORD BURUNDI contribue à la promotion des  résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) sur les femmes/jeunes et la paix, les politiques et programmes nationaux sur le genre et la jeunesse ainsi que sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre.

ACORD BURUNDI engage les autorités locales et les leaders communautaires dans la création d’un environnement favorable à une gouvernance et développement local inclusifs fondés sur les droits humains et l’équité genre, en améliorant les connaissances des  femmes et des jeunes sur leurs droits et obligations leur permettant une plus grande participation dans les instances de décision; en conscientisant les autorités administratives, traditionnelles et religieuses  sur la participation des groupes marginalisés dans la prise de décision   

ACORD BURUNDI assure la promotion de l’intégration du genre dans ses programmes, chez les partenaires et les organisations des bénéficiaires en facilitant la mise en place des espaces d’apprentissage et d’autonomisation (EAA) en faveur des femmes et des jeunes.

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