Trouvez- nous:
Envoyez-nous un mail
info@acord.bi
Heure d'ouverture :
Lundi à Jeudi : 7h30 - 12h30 et de 14h - 17h30 Vendredi : 7h30 - 13h30
Cendajuru, Province de Cankuzo (Est du Burundi) – Une initiative novatrice transforme l'éducation. Près de 3 301 élèves et enseignants des écoles fondamentales de Kigarika, Gisoro, Nyakuguma et Mwambu bénéficient d'une sensibilisation à l'agroécologie, une approche durable et respectueuse de l'environnement. Grâce à la mise en place de champs "écoles agroécologiques", ces élèves acquièrent des connaissances solides sur la gestion des jardins potagers, renforçant ainsi leurs compétences en agriculture durable dès leur plus jeune âge.
Ce projet, mis en œuvre par ACORD Burundi dans le cadre de la phase II du programme TAPSA, avec le soutien du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD – Terre Solidaire) et de l'Agence Française de Développement (AFD), vise à sensibiliser la jeunesse à l'agroécologie, une approche durable et respectueuse de l'environnement.
Une Initiative Éducative Prometteuse
L'objectif principal du projet est d'intégrer l'agroécologie dans le cursus scolaire de ces quatre établissements. Le Responsable du Programme TAPSA II à ACORD Burundi, Monsieur. Théodore BARANKENYEREYE souligne l'importance de cette approche : En apportant des pratiques agricoles durables au sein des écoles, les jeunes apprennent à cultiver la terre de manière respectueuse de l'environnement, tout en augmentant leur autonomie alimentaire.
Pour cette première année, quatre champs écoles agroécologiques ont été créés, un dans chaque école. Des variétés de semences adaptées aux besoins spécifiques de chaque établissement ont été distribuées, ainsi que des fiches techniques détaillant les méthodes de culture de légumes tels que les aubergines, choux, oignons, poireaux et poivrons. Ces ressources permettent aux élèves et aux enseignants d'acquérir des connaissances solides pour la gestion de ces jardins potagers.
Un Impact Espéré pour l'Avenir
Pascal MPHUNANGE, Directeur de l'école fondamentale de Kigarika, se réjouit de l'impact attendu de ce programme. Il entrevoit une transformation des comportements alimentaires des élèves et de leurs familles grâce à l'introduction de ces pratiques agricoles dans leur quotidien :
« Ce programme va non seulement améliorer les connaissances en pratiques agricoles, mais aussi renforcer l’autonomie des écoles. À travers leurs enfants, les familles apprennent à cultiver leurs propres aliments, réduisant ainsi leur dépendance aux marchés extérieurs. »
Pour les établissements scolaires, ces jardins potagers constituent une ressource précieuse, contribuant à l’amélioration de la nutrition des élèves tout en les sensibilisant à la protection de l’environnement.
Un Apprentissage Pratique et Durable
Les élèves sont directement impliqués dans toutes les étapes du processus de culture. Ils apprennent à préparer les semences, à entretenir les plants et à récolter les fruits de leur travail. L'enseignement inclut également l'utilisation de biopesticides et de biofertilisants, des alternatives écologiques aux produits chimiques, renforçant ainsi leur apprentissage des méthodes de culture durable.
À l'ECOFO Kigarika, les semences sont actuellement en phase de germination, et les élèves participent activement à cette étape cruciale, découvrant les bienfaits de la patience et du soin dans le processus agricole.
Jeanine Kimana, une élève de 9e année, partage son expérience avec enthousiasme :
«J'acquiers des connaissances sur la pratique des cultures maraîchères. Nos enseignants nous ont appris l'importance de ces cultures pour protéger l'environnement et améliorer notre nutrition. Je prévois de transmettre ces connaissances à mes parents en créant un jardin potager chez moi pour mettre en pratique ce que nous avons appris à l'école. »
Évolution Vers une Agriculture Durable
Cette initiative d’ACORD Burundi contribue à révolutionner l’éducation agricole dans la région. En formant la jeunesse à des compétences pratiques et durables, le projet prépare les élèves à devenir des acteurs du changement dans leurs communautés. Leur apprentissage de méthodes agricoles responsables aura un impact direct sur leur alimentation ainsi que sur celle de leurs familles, tout en promouvant une agriculture plus respectueuse de l'environnement.
En outre, ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de souveraineté alimentaire et de protection des ressources naturelles, deux défis majeurs pour l'avenir de la commune de Cendajuru et du Burundi.
Dans la commune de Cendajuru, Province de Cankuzo (Est du Burundi), ACORD Burundi a lancé, dans le cadre du programme TAPSA II, une initiative de renforcement de la production agricole dans les collines de Kigarika, Nyakuguma, Gisoro et Twinkwavu. Ce projet met un accent particulier sur l'importance du bananier en tant que levier pour la sécurité alimentaire et pour augmenter les revenus des ménages locaux.
Une Formation pour Maximiser la Production de Bananes
ACORD Burundi a mis en place un programme de formation destiné aux leaders agriculteurs afin de produire beaucoup de rejets de bananier dépourvus de maladies à partir d’un petit nombre de chromes de bananier et d'améliorer les techniques de production et de plantation Cette initiative vise à doter les agriculteurs de compétences essentielles pour augmenter les rendements et encourager l’esprit de coopération au sein des communautés rurales. Les bénéficiaires apprennent à former des équipes de producteurs capables de vendre des rejets à d'autres agriculteurs, créant ainsi un cercle vertueux de partage de connaissances et de ressources.
Le Bananier : Un Pilier de l'Économie Locale
Le bananier offre de nombreux avantages aux agriculteurs de la région. Non seulement il constitue un aliment de base consommé cru ou cuit, mais il est également une source de revenus importante. Le jus de banane, notamment, est très pris lors des fêtes locales. En outre, les feuilles debananier sont utilisées pour le paillage, l’alimentation du bétail à partir de ses pseudotroncs, matière première dans le compostage en tas de surface et en fosse et la fabrication de sachets biodégradables, renforçant ainsi l'importance de cette plante dans la vie quotidienne des habitants.
Un Espoir pour l'Avenir
Ciza Albert, un agriculteur de la colline Kigarika, marié et père de trois enfants, témoigne des bénéfices de cette formation :« Grâce à cette formation, j'ai appris à produire des rejets de bananier sains et leurs plantation. Cette technique nous a agréablement impressionnées par sa méthode de multiplication rapide de beaucoup de rejets en cas d’insuffisance du matériel végétal. Nous sommes encore en phase d’expérimentation, avec les rejets en pépinières. Je suis optimiste que cela va améliorer ma récolte et mes revenus. Avant, j’avais des difficultés à nourrir ma famille, mais maintenant, j'espère pouvoir vendre le surplus de régimes de bananes sur le marché et subvenir aux besoins de mon ménage. »
Des Défis à Surmonter
Malgré ces avantages, la culture du bananier fait face à plusieurs défis. L'un des plus importants est la propagation de la maladie virale BXW, qui affecte gravement les plantations. De plus, le vieillissement des variétés locales cultivées et l'accès limité à de nouvelles variétés plus performantes (Sohoka unkorere, Fia) posent également des difficultés. Beaucoup d'agriculteurs manquent encore de connaissances sur l’itinéraire technique de cette culture.
Un Engagement pour l'Agriculture Durable
Les agriculteurs de la région sont enthousiastes face à cette initiative, percevant en elle une opportunité d'améliorer leur production et de renforcer leur autonomie économique. Avec un soutien continu, le bananier pourrait devenir un pilier essentiel de leur subsistance, tout en contribuant à une agriculture durable et respectueuse de l'environnement.
Avec le soutien du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD –Terre Solidaire) et de l'Agence Française de Développement (AFD), Le Programme TAPSA mis en œuvre par ACORD Burundi en commune Cendajuru met en lumière le rôle stratégique du bananier dans le développement agricole. En promouvant cette culture, non seulement il renforce la sécurité alimentaire des ménages locales, mais il prépare également un avenir économique plus stable pour les familles rurales.
Les femmes font partie des acteurs clés dans la résilience aux changements climatiques et subissent aussi, plus que les hommes, les effets des changements climatiques. Elles méritent ainsi une attention particulière en leur apportant du soutien nécessaire pour faire face aux effets et impacts Les liés à ces changements climatiques et la détérioration de l’environnement. Le Projet FACE (Féministes pour les Alternatives Climat et Environnement) mis en œuvre par ACORD BURUNDI (Association de Coopération et de Recherche pour le Développement au BURUNDI) s’inscrit dans ce cadre depuis 2022 avec l’appui financier du CCFD-Terres Solidaire et l’AFD (Agence Française de Développement) dans le cadre du Fonds de Soutien aux Organisations Féministes (FSOF).
Le Projet FACE part de l’idée que le changement climatique au Burundi et dans le monde est une réalité. Près de 99 % de Burundais n’ont pas la capacité d’adaptation nécessaire pour résister aux effets du changement climatique tels que les sécheresses, les inondations et les glissements de terrain comme le montre la Banque mondiale. La suite est publié sur: https://mukenyezi.org/face-aux-changements-climatiques-au-burundi-acord-burundi-implique-les-femmes/?i=1
Une délégation conduite par l’équipe de la Banque Mondiale dans le cadre du projet Nkuriza, en compagnie du gouverneur de la province Bubanza et une équipe du ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida, ont effectué une visite de terrain dans la province Bubanza pour faire une évaluation des grandes réalisations acquises avec la mise en œuvre dudit projet.
Le projet nkuriza dans la province Bubanza, jouit d’une aura telle que le gouverneur, Monsieur Cleophas Nizigiyimana , en accueillant ses hôtes est allé droit au but en sollicitant l'extension du projet à d'autres groupes de vulnérables.
Au cours de cette mission de supervision, la délégation de la Banque Mondiale a pu assister au bon fonctionnement d’un foyer d'apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle, (FARN) pour améliorer l’état nutritionnel des enfants souffrant de la malnutrition.
L’impact est évident, disent les mamans Lumières, sous le regard admirateur, de l’équipe de la Banque Mondiale, du ministère de la sante publique et de lutte contre le sida.
Au niveau du volet sécurité alimentaire, la maturation du projet dans la province Bubanza en est à l’étape de générer des chaînes de solidarité où les premiers bénéficiaires d’animaux d’élevage remettent les petits aux bénéficiaires de la 2ème génération dont des lapins , des chèvres à Gihanga Village 3.
Il en a été de même au sein de la communauté Batwa de Nyagatobe, dans la commune Rugazi. Le gouverneur les a félicités et a exhorté aux autres communautés de suivre cet exemples, de ne pas briser la chaine de solidarité afin de construire des communautés résilientes dans toute la province Bubanza.
Même ordre d'idée de l'équipe de la Banque mondiale qui a apprécié largement l'avancement des activités du projet Nkuriza dans cette province.
Partout où la délégation est passée, l’administration locale et la population ont positivement apprécié les acquis du projet Nkuriza.
Monsieur Saïd , qui a représenté la Banque Mondiale dans cette délégation, s’est dit satisfait de la performance matérialisée dans ce projet et l’impact de ses réalisations sur les populations en contribuant à réduire les risques constatés au niveau local, à stabiliser les populations, à améliorer leurs conditions de vie et à protéger leurs vies. Il a spécifié que la Banque Mondiale ne ménagera aucun effort pour appuyer le gouvernement du Burundi dans la résilience communautaire.
Signalons que le projet Nkuriza est mis en œuvre par ACORD Burundi dans les provinces de Bubanza et Cibitoke.
L’Initiative de Dissémination Accélérée des Innovations agricoles dans la Région des Grands-Lacs (AID-I GLR) dénommée « Projet Kugwiza » et mise en œuvre par ACORD BURUNDI, contribue à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle par l’introduction de nouvelles technologies de production agricole et d’élevage sur des chaines de valeur agricoles essentielles. Les agriculteurs et éleveurs bénéficiaires sont satisfaits des résultats atteints.
Dans la province Bubanza, colline Kayange, Elie IRAKOZE, un jeune agriculteur progressiste, a connu une transformation remarquable issue de ses activités agricoles grâce au Projet Kugwiza. Avec la mise en œuvre de nouvelles techniques et la sélection de variétés résistantes à la sécheresse, Elie a pu améliorer sa productivité et est satisfait des résultats atteints.
La variété Kinure : une solution contre le changement climatique
L'une des raisons principales de la satisfaction d'Elie est la variété de haricot qu'il cultive, appelée kinure. Cette variété a été spécifiquement sélectionnée pour sa résistance à la sécheresse, ce qui est crucial dans une région où les conditions climatiques peuvent être imprévisibles. Grâce à cette variété, Elie a pu obtenir des rendements plus élevés, même en période de faible pluvisiosité, assurant ainsi la sécurité alimentaire pour sa famille et sa communauté. En effet, comme signalé par Mr Elie, le rendement a été de 1.7 tonnes/ha, ce qui est amplement satisfaisant par rapport à l’ancien rendement qui était estimé à 1.2 tonnes/ha.
Des techniques modernes pour une agriculture plus productive
En Province de Ngozi, la coopérative des femmes «NGUVUZUMUKENYEZI MWITERAMBERE » est satisfaite des rendements grâce aux nouvelles pratiques agricoles adoptées par les agriculteurs locaux. Encadrée par ACORD BURUNDI, la coopérative a développé des "champs de démonstration" qui servent de vitrines pour l'innovation agricole.
Jeanne UWURUKUNDO, la Présidente de la coopérative, a fièrement exposé les changements remarquables observés depuis l'adoption de nouvelles méthodes de culture, comme l'utilisation combinée des engrais minéraux et organiques, la lutte contre contre l’érosion, la culture en ligne, le respect des écartements, etc. La production du riz a ainsi connu une hausse spectaculaire, passant de 4 tonnes sur 3 hectares à près de 5 tonnes à l'hectare avec les nouvelles variétés.
Toutes ces activités mises en œuvre par le consortium World Vision, ACORD BURUNDI et Welthungerhilfe s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative de Dissémination Accélérée des Innovations dans la Région des Grands Lacs (AID-I GLR) dont le financement est assuré par Feed The Future à travers l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), sous la coordination de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA)
ACORD Burundi met en œuvre depuis 2022 le projet FACE (Féministes pour des Alternatives Climat et Environnement) qui a pour ambition d’appuyer les dynamiques d’organisations de femmes et/ou féministes en soutenant leurs initiatives articulant les enjeux de Genre et de Climat pour lutter contre le changement climatique et s'y adapter. Ce projet s'inscrit dans les priorités d'ACORD Burundi pour mieux prendre en compte les questions de genre dans ses interventions.
Les initiatives qui sont appuyées dans le cadre du projet FACE concernent à la fois la lutte contre le changement climatique, à atténuer les effets du faible pouvoir d’agir des femmes lié à la culture burundaise. Un accent particulier est mis sur l'autonomisation des femmes pour qu'elles puissent agir sur le climat et la gestion durable des ressources naturelles, ainsi que sur la promotion de l'agroécologie et des savoir-faire féminins.
Dans cette optique, ACORD Burundi a organisé, du 06 au 07 mai 2024, un atelier de formation sur le genre et changements climatiques à destination de ses organisations communautaires partenaires. L'objectif est de renforcer les capacités des participants sur ces enjeux et d'établir un état des lieux de la situation au Burundi, en mettant l'accent sur les conséquences pour les femmes et identifier les alternatives face à cette situation.
Selon Juliette KAMWIZA, la responsable du Projet FACE qui a organisé cet atelier, le changement climatique est une menace pour tous, mais il n’affecte pas tout le monde de la même façon. Les femmes sont beaucoup plus vulnérables et sont les plus affectées. Ses effets perpétuent et amplifient les inégalités structurelles, notamment celles qui existent entre les femmes et les hommes. De cette réalité culturelle, il en découle ainsi des rapports différenciés entre les hommes et les femmes vis-à-vis de l’environnement qui doivent être tenus en considération dans l’élaboration des stratégies d’adaptation et/ou d’atténuation des impacts changements climatiques. Et selon les données récentes, la population burundaise est composée de plus de 52% de femmes, dont 80% de femmes rurales vivant de l’agriculture. Il s’avère crucial de mieux comprendre comment intégrer la dimension genre et climat/environnement dans différentes interventions (projets et programmes). D’où la nécessité d’organiser cette formation à l’intention des partenaires de ACORD Burundi engagées sur le nexus genre et climat /environnement.
Le Projet Nkuriza, mis en œuvre par ACORD Burundi, a récemment diffusé 246 chèvres supplémentaires à des ménages vulnérables qui n'en avaient pas reçu lors de la première diffusion de 275 chèvres faite fin 2023 dans les cinq communes de la Province Bubanza. Cette initiative fait partie d'une approche durable visant à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance des bénéficiaires à faible revenu. L'objectif global de cette activité est de contribuer à la réintégration socio-économique des populations vulnérables.
Au total, 521 chèvres ont été diffusées et des boucs de race boer sont prévus dans le but d'améliorer les performances zootechniques du cheptel local. Les bénéficiaires ont été sélectionnés parmi les ménages dont les enfants ou les mères enceintes ou allaitantes avaient été dépistés comme étant malnutris.
La collaboration entre le Projet Nkuriza, l'administration locale, le Bureau Provincial de l’Environnement, l’Agriculture et l'Élevage (BPEAE) ainsi que les représentants des bénéficiaires a permis d'identifier dans la transparence et l’équité les bénéficiaires les plus nécessiteux sans oublier les groupes vulnérables et marginalisés.
Dans le but de toucher un grand nombre des bénéficiaires et de promouvoir leur socialisation, une chaine de solidarité communautaire est organisée au niveau de chaque colline. Chaque bénéficiaire s’engage à transférer la première progéniture à son voisin choisi dans la transparence et selon les mêmes critères.
Un expert en sécurité alimentaire du Projet a profité de la séance de distribution pour prodiguer des conseils sur les normes sanitaires notamment la détection et le traitement des maladies ainsi que les normes alimentaires (l’alimentation équilibrée en protéines, énergies, vitamines et sels minéraux, etc.)
En plus de la distribution des chèvres, un kit de produits vétérinaires couramment utilisés a été remis aux bénéficiaires afin de leur permettre d'intervenir en cas de besoins sanitaires. Des fiches techniques rédigées dans un langage simple et en kirundi ont également été fournies à chaque ménage.
Les ménages ayant reçu les chèvres ont exprimé leur gratitude envers le MSPLS, pour cet appui à travers le Projet Nkuriza mis en œuvre par ACORD-Burundi dans la province Bubanza.
Mme Justine BITANGIMANA résidente de la colline Gihanga V5, commune Gihanga, a déclaré :«Mes champs sont peu productifs, mais avec la chèvre que je viens de recevoir, je vais augmenter la quantité du fumier produite, ce qui va améliorer la fertilité de mes champs et le rendement de mes cultures. J’espère produire assez pour bien nourrir ma famille et endiguer la malnutrition. »Signalons que Madame Justine a 27 ans , mariée et mère de 4 enfants dont 2 jumeaux dépistés mal nourris et transférés dans le FARN de la colline. Ces enfants sont entrain de sortir de cette situation de malnutrition grâce aux appuis du Projet Nkuriza
Il convient de noter que le Projet Nkuriza se concentre sur quatre volets, à savoir la nutrition, la sécurité alimentaire, la santé reproductive et la communication pour le changement social et comportemental. Grâce à ses interventions, le projet vise à améliorer la qualité de vie des populations vulnérables de la zone d’action et à favoriser leur autonomie dans les domaines de l'alimentation, de la santé et des moyens de subsistance.
ACORD Burundi, une organisation engagée dans le développement communautaire et la promotion des droits humains, s’est jointe au monde entier pour célébrer la Journée internationale des droits de la femme. Au Burundi le thème de l’Année était: « Cheminons ensemble avec la femme dans le Développement en augmentant la production ». ACORD Burundi reconnait le rôle essentiel que les femmes jouent dans l'augmentation de la production et souligne leur contribution significative à la sécurité alimentaire et au développement économique. Grâce à ses interventions axées sur l'autonomisation des femmes, ACORD Burundi a observé des résultats concrets et positifs dans les communautés dans sa zone d’intervention
Les capacités de l'autonomisation des femmes.
ACORD Burundi reconnaît le potentiel et les capacités des femmes en matière de production. Grâce à leurs compétences et à leur dévouement à adopter de nouvelles techniques développées dans les approches, elles contribuent à la résilience des communautés face aux défis liés à la pauvreté. En augmentant la production, les femmes contribuent également à réduire la pauvreté et à stimuler l'économie locale en créant des opportunités et en améliorant les revenus des ménages.
ACORD Burundi est également consciente des défis auxquels les femmes sont confrontées dans leur cheminement vers l'autonomisation notamment le manque d'accès à la terre, aux crédits et autres ressources. Elle est engagée à les appuyer pour surmonter ces obstacles.
Témoignage de Thérèse HAKIZIMANA de la colline Gihama, commune Mwumba et Province Ngozi.
"J’ai participé dans les travaux HIMO de creusage des fossé antiérosifs. Lorsque j'ai été payé pour la première fois, J'ai placé l’argent dans un groupe d’épargne et crédit dont je suis membre, ce qui m'a permis d'obtenir un prêt pour acheter une vache dont je suis extrêmement fière. Cette vache joue un rôle essentiel dans notre ménage. Elle produit du fumier qui nous a permis d’améliorant la fertilité de notre exploitation et partant augmenter la productivité. Ma famille parvient à trouver suffisamment à manger et même a dégager un surplus qui est vendu au marché pour subvenir à d’autres besoins notamment la scolarisation des enfants, les soins de santé. Bientôt la vache va mettre bas et le lait qui sera produit va renforcer l’alimentation du ménage spécialement des enfants."
Province Bubanza, de nombreux éleveurs bénéficient des avancées technologiques dans le domaine de l'insémination artificielle grâce à une campagne organisée par ACORD Burundi, en collaboration avec les services techniques du ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de l'Environnement. Durant la semaine du 4 au 9 février 2024, cette campagne a permis d'inséminer artificiellement plus de 200 vaches réparties sur sept sites différents des communes. Les bénéficiaires expriment leur satisfaction quant aux résultats obtenus grâce à cette nouvelle technologie .
Promouvoir l'amélioration génétique et la production laitière
L'objectif principal de cette campagne d'insémination artificielle est de diffuser largement cette technologie auprès des éleveurs de la Province de Bubanza afin d'améliorer la génétique de leurs troupeaux et d'augmenter la production laitière. En collaborant avec ACORD Burundi et le ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de l'Environnement, les éleveurs bénéficiaires ont accès à une expertise technique de qualité pour améliorer leurs pratiques d'élevage.
Les avantages de l'insémination artificielle pour les éleveurs
Selon le Dr Ferdinand Nduwimana, chargé de l'insémination artificielle et de l'amélioration génétique, cette approche présente de nombreux avantages pour les éleveurs. Tout d'abord, elle permet d'améliorer la génétique du troupeau, ce qui se traduit par une meilleure qualité des animaux et une augmentation de la production laitière. De plus, cette technique contribue à la multiplication du bétail dans la région, contrôle la transmission des maladies, optimise la reproduction et réduit les coûts d'élevage. Les éleveurs peuvent ainsi espérer des résultats plus rentables et durables.
Témoignage d'une bénéficiaire
Sylvie NDAYIZEYE, une bénéficiaire de la campagne d'insémination artificielle, partage son expérience positive. Âgée de 42 ans et mère de 8 enfants, elle est propriétaire d'une vache gestante. Elle témoigne de sa satisfaction de voir les inséminateurs dans son ménage, assurant le suivi de l'état de santé de sa vache. Auparavant, elle avait rencontré des difficultés pour obtenir une descendance de qualité, et ses tentatives d'accouplement naturel n'avaient pas abouti. Grâce à l'insémination artificielle, elle voit maintenant des perspectives prometteuses pour améliorer le rendement de sa vache.
Sylvie NDAYIZEYE espère que l'amélioration du rendement de sa vache lui permettra de bénéficier de la production de lait, du fumier pour les cultures et des revenus issus de la vente du lait. Ces avantages contribueront à couvrir les besoins de son ménage et à améliorer sa qualité de vie.
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude pour votre précieux partenariat et votre engagement indéfectible envers notre mission.
info@acord.bi