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Le GALS, une méthodologie qui apporte une plus value dans les ménages

Le GALS (Gender Action Learning System) est une des méthodologies axées sur les ménages qui mise sur le potentiel de changement de la famille. ACORD Burundi est une des principales institutions à innover en recourant à des méthodologies axées sur les ménages pour améliorer les relations hommes-femmes au sein de la famille et valoriser leur potentiel de développement en mettant en place des systèmes d’agriculture familiale et d’autres moyens d’existence en milieu rural plus solides, plus résilients et plus durables.

Depuis 2016,  ACORD Burundi met en œuvre la méthodologie  GALS dans ses différentes provinces d’opérations, les résultats de cette approche sont satisfaisants dans le changement de comportement des ménages de 8 provinces. 4462 ménages sont impliqués et animent des réseaux de pairs éducateurs. Déjà, les administratifs réclament son intégration dans les politiques locales. Visiblement, la méthodologie GALS devient incontournable pour bien réussir une intervention d’auto-développement.

La mise en pratique des méthodologies axées sur les ménages notamment le GALS a apporté aux bénéficiaires les avantages suivants: (i) motivation et autonomisation au sein des ménages: amélioration de leurs moyens d’existence, de leurs normes culturelles et de leur bien-être individuel et collectif, (ii) redressement des inégalités hommes–femmes au sein des ménages (homme, femme, enfants), tout le monde tire partie économiquement et individuellement d’une relation égalitaire, (iii) amélioration des moyens d’existence et du bien-être des ménages, (iv) inclusion sociale des ménages vulnérables plus pauvres, (v) travail avec les jeunes des deux sexes pour l’amélioration des relations intrafamiliales, (vi) volonté de transmission des méthodologies axées sur les ménages par une formation pyramidale par les pairs pour atteindre de nouveaux groupes et de nouveaux ménages.

En province Makamba, le GALS a révolutionné la vie des ménages

La province de Makamba est située au Sud-Est du Burundi. C’est une province frontalière à la République Unie de Tanzanie. Le quotidien des populations croise deux cultures; celle dite rundi et celle dite des Baha, une région culturellement très proche du Burundi. Dans cette province, les femmes sont souvent victimes des stéréotypes, des préjugés. ‘’Umukenyezi n’uwo gusya n’uwo kuvoma’’ (la femme a pour rôle social de moudre et de puiser de l’eau), nous dit un habitant rencontré sur place. Pourtant, avec le GALS, les choses semblent évoluer, comme l’indique ce témoignage de Diomède NDUWIMANA habitant de la commune Vugizo, Province Makamba.

«Je suis issu d’’une famille polygame. Dans notre culture, un chef de ménage polygame est entre le marteau et l’enclume. Ma marâtre et ma mère  ne se donnaient même pas de l’eau, du sel ou de l’huile. Mais depuis que nous avons été formés, nous avons eu la lumière qu’il faut sur les droits des uns et des autres. Nous nous sommes rendus compte que la marâtre doit jouir de ses droits» indique Joseph Gahitira, un jeune formé sur l’approche GALS.

Pélagie MANIRAKIZA, de la commune VUGIZO province Makamba est une mère de 3 enfants deuxième femme de son mari. Après avoir été formée sur l’approche GALS, son ménage n’a plus de problèmes familiaux. L’entente est de mise. L’avenir est sûr. Voici son témoignage:

«Avant que je ne sois formée sur la méthodologie GALS, notamment sur l’arbre de l’équilibre genre, cela m’a aidé à planifier la vision de développement. J’ai partagé mes connaissances avec mon mari sur l’arbre de l’équilibre genre parce qu’il n’y avait pas d’entente dans le ménage, même les biens du ménage ne nous profitaient en rien. Aujourd’hui, nous avons une vision partagée de trois ans pour le développement de notre ménage et chaque décision est prise de commun accord en direction de l’objectif ».

Le GALS va jusqu’à impacter sur la vie intime des couples

Les ménages ont bien des difficultés, sans compter différentes formes de violences. Pontien NIYORUGIRA est un agriculteur de la commune Vugizo. Il est marié et père de 6 enfants. Avant le GALS, il était capable d’exiger à sa femme de faire l’amour même au cours des travaux champêtres. Pour lui, c’était normal. Mais, après avoir été formé sur le GALS, il a vite compris qu’il était victime d’ignorance, que sa femme était maltraitée et qu’il était interpellé à changer de comportement en matière de vie conjugale. "Cette méthodologie a été d’un grand impact. Nous avons appris l’outil dit diamant ; celui-ci vient en fait compléter l’arbre de l’équilibre genre. Cet outil nous a formés sur les rapports intimes dans le couple. Auparavant, quand j’avais besoin de rapports sexuels, je disais à ma femme viens ici. Même si elle n’était pas disposée, c’était une instruction. Cette méthodologie est plus utile car elle te renseigne sur l’intérêt du dialogue dans les rapports sexuels entre le couple. Dès que nous avons initié le dialogue sur ce sujet, j’ai plutôt constaté qu’il y a eu un changement très positif". 

Grâce au processus GALS, un changement de comportement est adopté tant par les hommes que  par les femmes. Ce changement se rapporte sur l’entente dans le ménage et sur la gestion des biens des ménages, ce qui garantit une possibilité de développement. Annonciatte BAKUNDUKIZE affirme qu’elle est complétement changée par le GALS. «Quand j’ai été formée sur cette méthodologie, j’ai pensé comment il faut sortir de l’ignorance dont nous étions victimes. Nous avions suffisamment de récoltes de haricots. La quantité de récolte la plus minime était de 300 kg. Mais cette récolte était gaspillée. Soit je la vendais au marché, soit je donnais gratuitement à mes parents  et amis car je n’avais aucun plan. Mais dès que j’ai été formée, j’ai approché mon mari et lui ai suggéré un dialogue. J’ai commencé à lui exprimer mes regrets sur la manière dont je gaspillais les biens de la famille car mon mari était souvent furieux contre moi. Il n’y avait pas de dialogue. Quand nous avons commencé à échanger sur la décision à prendre, il y a eu une ouverture mutuelle".  

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